« Le choix de Yoann est le choix de la continuité »

Retrouvez l’interview de notre présidente déléguée Marie-Sophie Obama suite à la nomination du futur coach de LDLC ASVEL Féminin : Yoann Cabioc’h.

Marie-Sophie, vous venez d’annoncer le nom du futur coach, Yoann Cabioc’h. Dans quel contexte s’est opéré ce choix ?

 

 « Les candidatures étaient nombreuses et le choix a été très concerté. Nous avons vraiment pris le temps de sonder tous les postulants, compte tenu du cadre qui est le nôtre actuellement. Le club s’engage dans un nouveau cycle et si nos fondamentaux restent immuables, nous avions besoin de faire converger toutes les ambitions dans une trajectoire redéfinie. L’idée était donc de choisir un coach qui soit en harmonie avec la phase que le club s’apprête à démarrer. Le projet d’avenir s’inscrit dans une même ambition sportive, soutenu par un actionnariat engagé à nos côtés pour accompagner la mutation nécessaire. Chaque saison est une expérience riche d’enseignements, que l’on soit champion ou pas, pour accéder marche après marche, match après match, à l’objectif voulu. Le collectif se construit autour d’une impulsion partagée, et nous pensons vraiment que Yoann saura travailler dans ce sens, équipé de toutes ses compétences et expériences acquises. »

 

Pouvez-vous nous expliquer comment s’est forgé votre choix ?

 

« La priorité est de prendre ses responsabilités, apprendre, s’interroger, travailler sur nos fondamentaux, sur ce que veut dire l’ambition, le collectif, l’engagement individuel au sein d’une équipe… et de donner l’impulsion utile. Le choix de Yoann, c’est le choix de la continuité d’une part, mais aussi la volonté de s’appuyer sur une réelle expérience : ce qu’il a vécu en WNBA, sa maîtrise du réseau du basket américain et ses connaissances vont nous ouvrir des perspectives pour des recrutements malins et audacieux à l’avenir. Le timing est le bon pour lui comme pour le club : Yoann a cette soif de découvrir le coaching de haut-niveau, de mettre en application sa vision, une vision qu’il nous a exposée et qui nous séduit vraiment. Et nous, nous défendons nos valeurs : authenticité, partage et audace. Yoann coche toutes ces cases. Nous avons reçu et étudié des candidatures plus expérimentées, mais avons jugé que ça n’était pas le bon moment et ce dont nous avions besoin. Il nous faut de l’audace, de l’envie… Yoann a ce profil et travaille beaucoup à perfectionner ce qu’il déploie. »

 

Vous parlez d’un nouveau cycle pour LDLC ASVEL Féminin. Quelles sont les ambitions du club pour 2024-2025 ?

 

« A l’ASVEL, on est obligés d’être ambitieux. Cela fait partie de l’ADN du club et de son territoire, c’est historique. Nous portons cette flamme. Depuis plusieurs années, on travaille sur plusieurs projets qui attestent de cette ambition. Il y a toutes les missions accomplies par le club en dehors des terrains et de la compétition bien sûr, qui participent à notre raison d’être et à la performance globale.

Sur le registre uniquement sportif, si la saison a été difficile, le bilan est loin d’être négatif quand on prend un peu de hauteur parce que depuis qu’on est là, on a quand même eu deux titres de champion France et un titre en Eurocup. Il y a des clubs qui attendent toujours ça alors qu’ils sont en Ligue Féminine depuis bien plus longtemps. On a vécu une vraie expérience la saison passée, avec un effectif complet, des titres et d’énormes émotions.

Cette année est difficile et elle est propice à une remise en question et aux enseignements que nous en tirerons. Pour l’heure, nous sommes qualifiés pour les quarts de finale des playoffs LFB et nos réflexions restent toujours orientées vers l’ambition qui est la nôtre.

Cette saison doit nous permettre d’être encore plus forts demain. On reste un club jeune. Encore une fois, les gens attendent énormément de choses de nous. On est un club qui a de l’ambition, de la fougue et qui parfois peut tutoyer les étoiles et se brûler un peu. Ça ne change rien au fait de rester très déterminés et plus forts encore demain. »

 

Est-ce que vous avez le souvenir en tant que joueuse ou dirigeante d’avoir une vécu une saison avec autant de coups durs ?

 

« Non, pour moi c’est une première. En tant que joueuse, j’ai connu une saison à Aix où l’on gagne la Coupe d’Europe, dans un format différent, malgré beaucoup de blessures et une finale sans notre meilleure marqueuse. Mais tout est possible dans le sport. Et c’est le message que nous avons tenu à adresser avec Paoline au staff et aux joueuses.

Nous n‘avons pas été épargnés par les blessures, mais quelles que soient les difficultés, quels que soient les obstacles, on a toujours la possibilité de pouvoir se redresser, en gardant la tête haute. »

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