Les Lionnes débutent les Playoffs LFB mercredi 17 avril avec un quart de finale aller à Mado Bonnet face à Tarbes. Valery DEMORY évoque les ambitions lyonnaises en phase finale ainsi que la saison régulière, conclue à la première place du classement.
Quel est le bilan à la fin de cette saison régulière ?
C’est très positif… jusqu’au 19 février. Après, beaucoup plus compliqué avec la cascade de blessures. Mais si on m’avait dit qu’on finirait premier à la fin de la saison régulière au mois de septembre, ce n’est pas que je n’y aurais pas cru, mais je savais la tâche très difficile. Aujourd’hui, c’est fait et c’est une grosse satisfaction. Même s’il y a toujours cette part de regret par rapport à la Coupe de France et l’EuroCup, où j’ai l’impression qu’on n’a pas pu défendre nos chances avec un effectif trop réduit.
Quels sont les principaux atouts de l’équipe cette saison ?
La satisfaction de cette année, c’est l’état d’esprit du groupe. La complémentarité du groupe aussi. Chaque fille a ses qualités et ses défauts et tout le monde s’y retrouve. Mais surtout, les filles s‘entendent bien. Ça s’engueule pas : dès qu’il y a un problème, les filles trouvent une solution ensemble. Elles sont heureuses d’être ensemble, c’est ça la vraie réelle satisfaction. Pour un coach, quand on a des joueuses intelligentes, c’est facile à gérer. Même chose pour les jeunes. Elles sont heureuses de s’entraîner avec nous, et les pros sont heureuses de les accueillir. Quand il y a ce sentiment de bien-être, tout le monde est bien. On a eu besoin des jeunes, et leur présence avec nous, ça les fait progresser. Cela s’est vraiment fait naturellement.
Dans quel état d’esprit abordes-tu les Playoffs ?
On a préparé les Playoffs dès la victoire face à Nantes Rezé, puisqu’on était sûr de terminer à la première place. On a pu gérer la semaine dernière, en essayant de récupérer certaines filles, en allégeant d’autres. J’aborde les Playoffs avec beaucoup, beaucoup d’envie, parce que je sens qu’on a une chance. Maintenant, il faut que l’on récupère tout le monde à 100 %. Si j’ai tout le monde à 100%, je n’ai peur de personne. Peu importe l’adversaire, quand tu commences les Playoffs, tu repars sur une nouvelle compétition. Si tu arrives en te disant « je suis premier du championnat, face au huitième, ça va passer tranquille », t’es mort. Quand on a une équipe qui est dominatrice, on s’aperçoit que l’avantage du terrain, ce n’est pas forcément crucial. Si tu es meilleur, tu arrives à gagner de partout. Mais cette saison, entre Lattes Montpellier, Bourges, etc., il n’y a pas un gros écart. Alors l’avantage du terrain peut apporter beaucoup. L’apport du public est primordial.