La meneuse belge Julie ALLEMAND a rejoint Lyon ASVEL Féminin pour cette nouvelle saison 2017-2018. Découverte d’une jeune joueuse prometteuse qui a la tête sur les épaules.
Jetée dans le grand bain professionnel à seulement 15 ans, Julie avait depuis enchaîné les saisons en Division 1 belge et les étés avec la sélection nationale. A 21 ans, elle a fait l’impasse sur le championnat d’Europe 2017 avec les Belgian Cats. Le choix de la raison pour soigner une lésion du cartilage au genou et d’autres pépins physiques avant de rejoindre la France. C’est donc à distance que Julie a suivi l’été brillant du basket féminin belge (médaille de bronze) : « Je suis vraiment contente pour elles. On montre de plus en plus que la Belgique compte dans le basket féminin européen. » Près de sa ville de Liège, Julie a travaillé cet été avec son coach personnel qui la suit depuis quelques années. « Je crois que j’avais besoin de repos. C’est la période que je préfère le plus. Le travail individuel est important, sentir qu’on progresse. Comme c’était ma première expérience à l’étranger, je trouvais cela très intéressant de travailler sur des détails, pour me sentir prête même si il y a encore énormément de boulot ! »
Après trois saisons passées avec les Castors de Braine, il était temps pour Julie de quitter le nid pour continuer à grandir. « J’avais besoin de partir.C’est vraiment quelque chose de nouveau. Le plus petit déplacement ici, c’est le plus grand en Belgique ! Je suis contente d’être là. J’aime le fait que cela soit un nouveau chapitre pour le club. C’est chouette, quelque chose qui te motive. » Après avoir connu le niveau européen pendant trois saisons (avec une finale de l’Eurocoupe en 2015 face à Villeneuve d’Ascq), Julie se concentre cette saison sur le championnat LFB : « C’est bien parce que le niveau en France est complétement différent. C’est près du niveau européen, un style de jeu différent, plus physique, plus expérimenté. C’est pour moi l’un des meilleurs championnat européen. » Dans ce championnat, elle veut progresser et apporter toutes ses qualités défensives et offensives : « L’une des mes forces, c’est de jouer pour les autres. J’aime bien leur rendre la tâche plus facile. J’espère engranger de la confiance et arriver à nos objectifs collectifs. »
"Je suis ici depuis deux semaines et j'ai déjà appris énormément."
« Je crois que je vais tomber amoureuse de cette ville ! C’est super joli. » Si la ville de Lyon est un point positif, la meneuse de jeu apprécie aussi de travailler aux côtés d’un staff humain et concentré sur les détails. « Tu sens que tu vas apprendre énormément. Je suis ici depuis deux semaines et j’ai déjà appris énormément. Je me sens bien et motivée pour la saison. C’est un bon environnement. » Si sa motivation et son ambition sont grandes, Julie n’est pas du genre à se mettre la pression. Un matin du mois d’avril 2016, elle apprend sa draft (33e position) par le club WNBA d’Indiana Fever. Et même si sa joie a été à la hauteur de l’honneur, elle est restée lucide : « J’étais toute heureuse mais après il faut redescendre. Cela fait plaisir, mais il ne faut pas commencer à avoir la grosse tête. Tu peux être draftée et ne jamais aller en WNBA. Cela serait une expérience de vie incroyable, mais ce n’est pas à moi de choisir et je sais que j’ai encore beaucoup de travail. » En attendant d’éventuellement traverser l’Atlantique, Julie a hâte de commencer sa première saison LFB et les matchs amicaux la semaine prochaine : « Cela va faire du bien, pour se comprendre, se trouver, avec un groupe qui a été très remanié. » Le premier rendez-vous amical est programmé mercredi à Charnay-lès-Mâcon.