Retrouvez la deuxième partie du bilan de notre directrice sportive Paoline Salagnac qui évoque la saison prochaine et ses enjeux.
- Sans trahir les futurs recrutements, quels sont les objectifs qui ont été définis pour l’année à venir ?
“Pour l’instant, on n’a pas encore défini d’objectif purement sportif. Il y a une base de travail qui a été mise en place la saison dernière. Stratégiquement parlant, le staff a un an d’expérience pour encore améliorer des choses et pour construire avec le nouvel effectif qu’on aura. Donc il y a ce socle, maintenant à nous de continuer, à poser la deuxième pierre, pour faire évoluer cette équipe. L’une de nos ambitions sera de continuer à grandir avec de jeunes joueuses qu’on accompagne dans leur développement et qui je l’espère, feront les beaux jours de notre club dans les années à venir. A nous de continuer dans la lignée de ce qui a été fait cette année, avec cette volonté de se nourrir de victoires, parce que je pense que c’est aussi en prenant les matchs les uns après les autres que l’on s’offre l’opportunité de rêver. On l’a vu cette année puisqu’on n’était pas si loin de d’une qualification en demi-finale et pourquoi pas rêver plus. Donc à nous de se nourrir de ça, des émotions intenses qu’on a vécues cette année en Coupe d’Europe et puis de le transmettre à ce nouveau groupe, transmettre aussi nos valeurs à cette nouvelle équipe pour qu’elle porte fièrement nos couleurs et pour qu’on aille le plus loin possible dans les trois compétitions qu’on qu’on va jouer la saison prochaine.”
- La septième place acquise à la fin de la saison régulière nous permet d’être officiellement en Eurocup la saison prochaine ?
“Sauf chamboulement ou changement, la septième place sera bien une place européenne et nous devrions disputer l’Eurocup la saison prochaine.”
- Avec huit départs, l’effectif sera remanié lors de cette intersaison. peux-tu nous expliquer comment a été construite l’équipe 2025-2026 ?
“On a une base de jeunes joueuses qu’on continue à accompagner, mais l’effectif sera plus resserré au niveau des âges avec une moyenne autour de 25 ans. C’était important pour nous d’avoir à la fois des joueuses expérimentées venues de l’étranger, mais aussi des joueuses au profil athlétique, physique pour pouvoir impacter et apporter cette dimension dans le jeu qu’a pu développer Yoann tout au long de la saison. L’objectif est d’avoir une équipe complète, avec à chaque poste des joueuses qui vont pouvoir apporter leur expérience, leurs qualités et faire en sorte que ce soit le collectif qui nous permette de performer la saison prochaine. Et donc c’est ça aussi l’intérêt de l’équipe constituée pour l’année à venir : l’importance du collectif.”
- La jeunesse aura encore son importance dans le projet avec notamment la signature d’un premier contrat professionnel pour Aïnhoa Risacher ?
“Exactement. C’est une une énorme fierté pour nous de compter Aïnhoa dans cet effectif. Elle signera à ses 18 ans (le 13 juillet, NDLR) son premier contrat professionnel avec nous. C’est la suite logique d’une formation au sein de notre club. Et puis c’est un grand plaisir de pouvoir continuer à accompagner Aïnhoa, dont on connaît toutes les qualités, au sein de notre effectif et de lui permettre, comme ça a pu être le cas avec une Dominique ou une Juste, de lui permettre de grandir et d’atteindre son plein potentiel à à nos côtés.”
- L’idée sera aussi de s’appuyer sur une onzième joueuse avec Lana Bentoumi ?
“Tout à fait. Lana qui cette année était sparring partner intègrera le groupe pro l’année prochaine. Elle n’aura pas le statut de professionnel, mais elle fonctionnera dans le groupe et continuera son développement, sa formation au contact de joueuses pros. C’est quelque chose qui est important pour nous dans la transmission, dans la formation, de pouvoir intégrer progressivement des jeunes joueuses pour les amener vers le haut niveau et leur faire gravir les étapes, année après année.”